Consacrer du temps à mesurer son empreinte carbone est, dans les meilleurs des cas, une activité chronophage, et dans le pire des cas, dépourvu de pertinence. C'est ainsi que l'idée de l'"ombre climatique" a émergé comme une alternative globale.
Mamy Nirina Rolland Randrianarivelo
Météorologue - 192 articlesArticles de Mamy Nirina Rolland Randrianarivelo
Le commerce international, pilier de la croissance économique mondiale, se trouve actuellement confronté à des défis cruciaux induits par le changement climatique.
La période 2011-2020 a été caractérisée par des concentrations croissantes de gaz à effet de serre, alimentant des températures record sur terre et dans les océans, ainsi qu'une accélération dramatique de la fonte des glaces et de la montée du niveau de la mer.
Fort de son expérience en Afghanistan, en Irak, au Sahel, et dans une vingtaine de missions internationales, Tom Middendorp, surnommé le "Général Climat" a établit de manière frappante une connexion entre changement climatique et conflits mondiaux.
Le premier rapport conjoint de l'IRENA et de l'OMM publié récemment analyse l'impact de la variabilité climatique sur les énergies renouvelables et la demande énergétique mondiale.
Sans actions humaines significatives, les conséquences du changement climatiques seront dramatiques et irréversibles d'ici quelques années. Chacun à son échelle peut jouer un rôle crucial pour limiter ses impacts. Réduire son empreinte carbone est une décision louable.
La destruction de l'environnement et les migrations humaines contribuent de manière significative à l'augmentation de la propagation des agents pathogènes qui constituent une menace croissante pour la santé humaine et animale.
Depuis les années 1960, la population mondiale a doublé, mais la consommation de plastique a été multipliée par 40. La production mondiale de plastique actuelle a atteint des proportions alarmantes, totalisant 460 millions de tonnes chaque année.
Deux chercheurs belges ont analysé de près les publicités des hypermarchés afin de dévoiler l'empreinte carbone associée au repas de Noël typique en Europe pour huit personnes.
Après 30 ans de négociation, un texte appelant le monde à "effectuer une transition hors des énergies fossiles" a enfin été adopté à la COP28. Cependant, cette avancée soulève des préoccupations quant à son application et son impact réel.
La dépendance de 80% de la population à la biocapacité importée souligne l'urgence de repenser nos choix de consommation et nos modèles économiques. Sinon, les conséquences sur l'environnement et la qualité de vie future pourraient être dévastatrices.
Climate TRACE, qui signifie "Tracking Real-Time Atmosphéric Carbon Emissions", vise à combler les lacunes dans la surveillance des émissions globales de gaz à effet de serre (GES), grâce à des technologies avancées telles que l'intelligence artificielle, les données satellitaires.
Quand les Etats s'efforcent de prendre des mesures audacieuses pour réduire les émissions, leurs efforts sont compromis par une menace insidieuse : le Règlement des Différends entre Investisseurs et Etats (RDIE).
Une COP28 réussie signifierait l'adoption d'un texte final où la mention d'une sortie des énergies fossiles y figure clairement. Le combat est loin d'être gagné.
La COP28 qui s'est ouverte à Dubaï le jeudi 30 novembre 2023 a marqué une étape historique avec l'adoption du Fonds de Pertes et Dommages. Cette avancée majeure a été accueillie avec enthousiasme, mais des questions persistantes demeurent quant aux contributeurs, aux bénéficiaires et à la structure du fonds.
Un trou d'ozone inhabituel d'environ 15 millions de kilomètres carrés, soit 27 fois la superficie de la France est prévu se maintenir jusqu'au mois de décembre.
Une dimension moins connue mais tout aussi cruciale concerne l'influence du changement climatique sur le cerveau et le comportement des animaux. Cet article explore les découvertes récentes dans ce domaine à travers le prisme de la neuroscience.
Depuis la signature historique de l'Accord de Paris en 2015, les regards du monde entier étaient tournés vers une vision commune : inverser la tendance des émissions de CO2 et lutter contre le changement climatique. Cependant, le bilan mondial révèle des tendances préoccupantes.
La crise climatique est une réalité incontournable qui requiert des solutions radicales. Repenser fondamentalement notre rapport à la nature pourrait être la clé ; cela nécessite de défier les fondements du capitalisme.
L'Union européenne entre dans l'histoire avec la reconnaissance officielle du crime d'écocide. Parallèlement, un rapport récent de l'Organisation Météorologique Mondiale indique une augmentation record de la concentration de polluants dans l'atmosphère.