Pourquoi avons-nous toujours froid aux pieds en hiver ? Les explications !
Avoir froid est courant en hiver, mais on perçoit souvent le froid différemment selon la partie du corps ou la surface sur laquelle on marche. Et oui, il y a une explication !
L'hiver a mis du temps à arriver, mais il l'a fait avec force dans notre pays, avec des températures même inférieures à la moyenne "habituelle". Vestes, écharpes, anoraks et pulls marquent le vêtement dans la rue dans de nombreuses régions de France.
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vous pouviez avoir les pieds gelés (malgré le port de baskets et de chaussettes épaisses) et pourtant avoir les mains chaudes ?La réponse est simple et se base principalement sur la température à la surface de la terre. La valeur thermique au niveau du sol, directement sur l'asphalte de la rue, peut être de 8ºC en dessous des thermomètres "officiels", qui sont à 1,5 mètre du sol.
L'air plus froid, étant plus dense et pesant plus, a tendance à descendre et à se déposer dans les zones les plus basses.
La même chose se produit entre les vallées et les montagnes les jours de situation anticyclonique : l'air froid se concentre et s'accumule les nuits claires dans les vallées, tandis que dans les couches moyennes et les hautes montagnes, nous trouvons une masse d'air légèrement plus chaude.
À l'échelle humaine, quelque chose de similaire se produirait entre la relation entre notre corps et l'air qui nous entoure : l'humidité et l'air froid se trouvent au fond, touchant la surface à travers des baskets ou des chaussures, tandis que le torse et le visage sont dans une certaine couche d'"inversion thermique" un peu moins froide. Malgré cela, il arrive souvent que nous ayons un nez extrêmement froid : c'est là que notre corps "cède" de la chaleur à l'air.
Avec le vent, tout change
Le vent évacue les masses d'air et brise "l'inversion thermique", de telle sorte que le froid concentré dans les pieds se "généralise" dans tout le corps. Le soi-disant "windchill" est la sensation thermique que nous percevons lorsque la température réelle est combinée à la vitesse du vent. Plus il y a de vent, plus il fait froid. Ceci est causé par la perte de chaleur du corps humain.
Le paradoxe réside dans le fait que le vent empêche le thermomètre de baisser mais le compense déjà en augmentant la sensation de froid. C'est-à-dire qu'il peut y avoir plus de température mais ressentir cinq fois plus de froid.
La surface : vital pour avoir plus ou moins froid aux pieds
Marcher sur une route, sur la neige ou sur l'asphalte de la ville n'a pas le même effet sur nos pieds ni sur la sensation thermique ou le confort que nous avons dans le corps. Évidemment, une surface glacée ou enneigée implique un transfert de froid plus évident aux pieds, ce qui se traduit par plus d'inconfort. Nos pieds seront plus froids, oui, mais nous serons bronzés en raison de l'effet albédo.
Précisément, la capacité des surfaces à réfléchir les rayonnements conditionne le confort des randonneurs ou des personnes qui partent en balade. Une teinte de terrain montagneux sera plus fraîche que l'asphalte de la ville par une journée ensoleillée. Le tissu urbain, étant plus sombre, absorbe plus de rayonnement solaire et, en effet, se réchauffe davantage.
L'effet albédo : important pour capter la chaleur corporelle
La couleur de nos vêtements est également essentielle pour récupérer la chaleur du rayonnement solaire. Ainsi, chez Meteored nous conseillons des pièces plutôt sombres pour avoir moins froid les jours de verglas. Bien entendu, cette formule ne fonctionnera que les jours ensoleillés. Une journée de nébulosité compacte impliquera qu'il n'y a pas d'effet d'albédo entre notre vêtement et le rayonnement solaire.