Jour J pour le périhélie : point de l'orbite le plus proche du Soleil
Ce mardi 4 janvier, la Terre passe par le point de son orbite le plus proche du Soleil, atteignant la vitesse maximale de translation. L'intensité du rayonnement solaire atteint également son maximum annuel.
Johannes Kepler, astronome et mathématicien allemand, a établi les fameuses « lois de Kepler », qui sont aujourd'hui utilisées pour prédire le mouvement des planètes autour de leurs étoiles, en calculant les différentes vitesses qui peuvent se produire lorsqu'elles s'éloignent ou se rapprochent. Plus on est proche du Soleil, plus la vitesse de translation est rapide, au contraire, plus on est loin, plus on voyagera lentement.
Notre planète tourne autour du Soleil, décrivant une orbite elliptique de 930 millions de kilomètres, à une vitesse moyenne de 107 280 kilomètres par heure, ce qui signifie parcourir la distance totale en 365 jours et près de 6 heures.
Périhélie et Aphélie
Ce mardi 4 janvier, précisément à 07h52 heure française, la Terre passe par son point le plus proche du Soleil, appelé périhélie, raccourcissant la distance de notre étoile à environ 147 millions de kilomètres. À son tour, sa vitesse de déplacement accélère à 110 700 kilomètres par heure, soit quelque 3 000 km/h au-dessus de la moyenne.
En revanche, le 4 juillet, notre planète atteindra l'aphélie, la distance la plus éloignée du Soleil, étant située à une distance de 152 millions de kilomètres, soit environ 5 millions de kilomètres plus loin qu'au périhélie. La vitesse sera d'environ 7 000 kilomètres par heure inférieure à la vitesse actuelle, atteignant environ 103 536 kilomètres par heure.
La température change-t-elle si nous nous rapprochons du Soleil ?
Les effets du périhélie sur la vie sur Terre sont minimes et les principales variables météorologiques ne changent pas en raison de cette situation, en fait, elles sont dues aux saisons de l'année, causées par l'inclinaison de 23,5º de l'axe de rotation de la Terre.
Ce qu'il est correct de mentionner, c'est que l'intensité du rayonnement solaire augmente, en particulier la Terre reçoit 6,8% d'insolation de plus au périhélie qu'à l'aphélie. Un autre aspect qui ressort est la taille apparente de notre étoile, puisqu'étant plus proche, elle serait observée un peu plus grande qu'au moment de l'aphélie, mais ce phénomène n'est pas toujours perceptible.