2017 : une année très chaude et sèche !
Selon la NOAA, l'Agence Américaine d'Observation Océanique et Atmosphérique, l'année 2017 sera très certainement la 3ème année la plus chaude sur le globe en 138 années d'observations (depuis 1880). La France ne fait pas exception avec une année particulièrement chaude et sèche.
Selon la NOAA, l'année 2017 sera très certainement au 3e rang des années les plus chaudes à l'échelle du globe en 138 ans de données. 2016 et 2015 avaient déjà été deux années particulièrement chaudes. L'année 2016 reste d'ailleurs en pole position avec un excédent de 0.94°C par rapport à la normale. 2017 sera donc dans le top 3 des années les plus chaudes et se placera par ailleurs devant 2014. En somme, les 4 dernières années sont donc les 4 années les plus chaudes à l'échelle du globe.
De manière très concrète, 2017 pourrait afficher un excédent de 0.82 à 0.84°C par rapport à la moyenne de la température globale sur le 20e siècle. La valeur définitive pour cette année 2017 sera connue en tout début d'année prochaine une fois les données pour le mois de décembre rassemblées. L'excédent s'élevait à 0.90°C en 2015, 0.74°C en 2014 et 0.71°C en 2010.
En France métropolitaine, l'année 2017 devrait être elle aussi assez chaude. Selon les dernières données, elle devrait se classer parmi les 5 ou 6 années les plus chaudes. Le record sur l'hexagone est détenu par l'année 2014, suivi de 2011 puis 2015, 2003 et 1994.
Une année chaude mais surtout trop peu arrosée !
Avec le maintien des conditions anticycloniques pour ces prochains jours, il est très vraisemblable que plusieurs villes devraient battre leur record de faible pluviométrie annuelle. La situation reste en effet très préoccupante en cette fin d'année. Au 21 décembre 2017, 16 départements étaient placés en vigilance et impactés par une réduction ou un arrêt total des prélèvements d'eau à des fins agricoles. La situation était particulièrement préoccupante dans plusieurs départements : les Alpes-Maritimes, le Tarn-et-Garonne, la Nièvre et la Seine-Maritime tous placés en vigilance rouge. Sur les 11 premiers mois de l'année, le cumul de précipitations affiche un déficit de 20% en France.
En Corse, l'Île-Rousse affiche un total pluviométrique de 206 millimètres soit un déficit de 58% par rapport à la normale. Le déficit pluviométrique est également notable pour Nîmes-Courbessac avec 326 mm (-56%), Orange avec 317 mm (-54%), Sète avec 253 mm (-53%), Calvi avec 307 mm (-52%) et Avignon avec 317 mm (-50%).
Bonne nouvelle toutefois pour certaines villes qui affichent un excédent pluviométrique. C'est le cas par exemple d'Abbeville qui affiche un excédent pluviométrique de l'ordre de 17% (avec 878 mm), de Paris (+ 15% avec 708 mm) et de Deauville (+12% avec 981 mm).