Tendances saisonnières mises à jour : douceur et humidité jusqu’en avril avant le retour de la sécheresse ?
Dans la lignée de cet hiver doux et humide, le début du printemps s’annonce également très humide. Puis, à partir du mois de mai, un temps plus sec pourrait se mettre en place. Côté températures, aucune véritable période de fraîcheur ou de froid n’est annoncée.
Les montagnes souffrent du manque de neige en cet hiver, en particulier à basse et moyenne altitude mais aussi dans les Pyrénées, et la situation n’est pas près de s’améliorer. La dernière actualisation de notre modèle de prévision saisonnière confirme un mois de février largement plus humide que la normale, sauf sur le pourtour méditerranéen et plus particulièrement encore autour du golfe du Lion. Côté températures, l’excédent devrait atteindre +1 à +2°C par rapport à la normale.
Encore de fréquentes précipitations en vue
Le 1er mars prochain marquera le début officiel du printemps météorologique. Selon les derniers scénarios, les conditions seront l’image de celles de l’hiver, à savoir douces et humides. Un excédent pluviométrique devrait concerner l’ensemble du territoire, y compris le Roussillon qui souffre d’une sécheresse particulièrement intense et durable. Si elles seront moins fréquentes qu’ailleurs, des pluies tomberont tout de même dans ce secteur.
En ce qui concerne le mercure, la douceur sera présente une grande partie du mois, en étant plus marquée dans la moitié sud (excédent de +1 à +1,5°C). Après plusieurs marquées par des périodes de froid tardif en avril, le risque semble nettement moins prononcé pour cette année. Avec des conditions dépressionnaires dominantes, le flux sera souvent orienté à l’ouest, voire au sud-ouest. Ainsi, le risque de gel sera limité durant ce mois d’avril.
Les précipitations seront légèrement excédentaires, sauf près de la Grande Bleue où elles seront déficitaires. Les températures afficheront un excédent de l’ordre de +1°C en moyenne. Les prévisions de ces deux prochains mois ne vont pas réjouir les professionnels de la montagne où le manque de flocons pourrait devenir sérieusement problématique.
Chaleur et sécheresse dès le mois de mai ?
Comme au cours des précédents printemps, la douceur s’annonce marquée. Les premières chaleurs pourraient également être de la partie assez rapidement. L’excédent thermique pourrait approcher des +2°C en mai dans le sud du pays. Du côté des précipitations, le robinet pourrait se fermer de manière très brutale. Ainsi, le déficit pluviométrique s’annonce important de l’Aquitaine aux Alpes et jusqu’à la Méditerranée tandis qu’il devrait être un peu plus faible dans les régions septentrionales.
Cette actualisation nous permet également de vous dévoiler la première tendance de l’été. Le scénario proposé par notre modèle est clair : un temps sec et chaud devrait dominer durant le trimestre juin-juillet-août. Du côté des températures, l’excédent sera souvent supérieur à +1,5°C par rapport à la normale tandis que le déficit pluviométrique sera généralisé. Après un hiver et un début de printemps très humide, l’inquiétude pour une sécheresse estivale majeure est moins présente qu’au cours des années précédentes, sauf dans le Languedoc-Roussillon.