Tendances saisonnières : à quoi ressemblera l’hiver ?
Après un mois d’octobre doux et pluvieux, novembre a débuté dans une certaine fraîcheur et avec beaucoup de pluie. À quoi doit-on s’attendre pour l’hiver qui se profile ?
Avec l’arrivée de l’hiver météorologique dans trois semaines, les tendances saisonnières pour le prochain trimestre (décembre–janvier–février) s’affinent. Si ces dernières semaines ont mis fin à la sécheresse exceptionnelle qui s’était mise en place il y a plusieurs mois, d’autres pluies sont malgré tout nécessaire cet hiver pour bien recharger les nappes phréatiques en prévision du printemps et de l’été prochains. Concernant les températures, la douceur ne nous a pas quittés jusqu’au milieu de l’automne mais depuis quelques jours, c’est la fraîcheur qui s’est installée. Va-t-elle s’accentuer, le froid prendra-t-il le relais ces prochaines semaines ? Éléments de réponses avec les dernières tendances saisonnières de tameteo.
De la douceur et beaucoup d’humidité
Après une transition parfois brutale concernant les pluies avec des inondations dans le sud ou encore le Pas-de-Calais, il semblerait que les précipitations continuent de se succéder au cours des prochaines semaines. Selon toute vraisemblance, le mois de décembre s’annonce très excédentaire avec des pluies abondantes attendues dans l’ouest mais aussi sur l’ouest du Massif central et les régions alpines. Il conviendra d’ailleurs de surveiller les cumuls avec possiblement des risques d’inondations dans certaines de ces régions. Conséquence directe, l’ensoleillement sera en berne et largement déficitaire alors qu’avec ce flux d’ouest dominant, les températures seront légèrement supérieures aux normales de saison, de l’ordre de 0,5 à 1°C en moyenne sur l’ensemble du territoire.
L’année 2020 devrait débuter comme ce sera terminé 2019, à savoir avec une succession de perturbations atlantiques. Si le risque de coup de vent ou de tempête sera moins important qu’au cours du mois de décembre, les pluies seront à nouveau abondantes de l’Atlantique au nord-est où elles devraient être excédentaires alors qu’elles seront déficitaires à proximité de la Méditerranée. Le flux dominant sera cette fois orienté au secteur sud-ouest, la France se situant entre les systèmes dépressionnaires positionnés sur les îles britanniques et l’anticyclone des Açores s’étirant jusqu’à la Grande Bleue. Dans ces conditions, les températures seront plus élevées qu’en décembre avec un excédent de l’ordre de 1 à 1,5°C par rapport aux normales dites de saison.
Une saison prometteuse en montagne
Dans la lignée de janvier, la dernière partie de l’hiver s’annonce aussi humide et toujours douce. Ce mois de février devrait en effet connaître un mercure situé en moyenne 1 à 1,5°C au-dessus des valeurs de saison tandis que les pluies seront une nouvelle fois excédentaires de l’Atlantique au flanc est du pays et proche des normales des Pyrénées à la Méditerranée. Logiquement et comme les mois précédents, le soleil brillera par son absence avec un déficit parfois marqué sur les 3/4 du pays. Sur la totalité de la saison, l’excédent de températures devrait être supérieur à 1°C tandis que les pluies seront excédentaires dans la plupart des régions, s’approchant ponctuellement des records dans certaines régions de l’ouest où le risque d’inondations deviendra important.
En montagne, après les abondantes chutes de neige des derniers jours, le début de saison s’annonce prometteur en raison des précipitations abondantes et des températures qui ne seront pas excessivement élevées dans les prochaines semaines. Toutes les stations devraient ainsi pouvoir lancer leur saison en décembre, sans trop de difficultés à l’inverse des années précédentes. Pour les stations de haute montagne, la suite pourrait même devenir exceptionnelle avec des quantités de neige remarquables tandis qu’en moyenne montagne, les radoucissement ponctuels pourront parfois mettre à mal le manteau neigeux d’une hauteur toutefois assez confortable.