Retour de l'anticylone : doit-on s'attendre à une pollution de l'air ? Si oui, comment l'expliquer ?

La baisse des températures et la présence des hautes pressions va venir appuyer un risque de pollution atmosphérique. À quoi s'attendre ?

Après la perturbation de ce vendredi, les hautes pressions vont s'inviter sur la France. Celles-ci permettront aux températures de se montrer plus froide notamment lorsque les nuits seront claires. Mais les conditions atmosphériques à venir vont-elles favoriser un risque de pollution aux particules fines ? Éléments de réponse à travers ces nouvelles lignes que nous vous proposons.

Anticyclonique

Les hautes pressions vont donc s'inviter sur la France. Pour rappel, lorsque l'on a un anticyclone présent au)dessus de nous, il faut s'imaginer comme une sorte de pression qui exerce une force en direction du sol.

Dans certaines conditions, lorsque le vent est notamment faibles voire absent et que les températures sont froides en hiver, les polluants émis par les différentes activités humaines vont s'accumuler dans les basses couches de l'atmosphère.

L'anticyclone va permettre le retour d'éclaircies mais aussi de la pollution.
L'anticyclone va permettre le retour d'éclaircies mais aussi de la pollution.

Ces polluants que sont notamment les particules fines vont alors dégrader la qualité de l'air. Ainsi, il est fréquent de retrouver des journées de pollution notamment dans les zones les plus abritées des vents.

Pollution plus marquée vers les Hauts-de-France ces prochaines heures et prochains jours.
Pollution plus marquée vers les Hauts-de-France ces prochaines heures et prochains jours.

La situation atmosphérique à venir va entrainer un épisode de pollution notamment sur la moitié nord de la France. Et pour cause, l'anticyclone devrait se positionner sur cette zone qui puis-est sous une masse d'air froid (l'air froid est plus dense que l'air chaud). La circulation de l'air s'en retrouvera donc difficile avec une augmentation des particules fines voire très fines.

C'est plus particulièrement vers les Hauts-de-France et en plaine alsacienne que la qualité de l'air sera la plus mauvaise voire dégradée, ce selon les projections du modèle CAMS EU.

Une situation durable

La zone anticyclonique va persister plusieurs jours voire jusqu'en fin de semaine prochaine au moins sur la France. Elle évoluera peu et favorisera la persistance d'une zone de pollution parfois marquées sur le quart nord-ouest du pays.

D'ici la semaine prochaine, on pourrait observer des inversion thermiques, accentuant encore le risque de pollution.
D'ici la semaine prochaine, on pourrait observer des inversion thermiques, accentuant encore le risque de pollution.

Ailleurs sur l'hexagone, le risque de pollution est présent mais parait à ce jour plus limité : les températures s'annoncent un peu moins froides et surtout, un léger brassage de l'air permettra une dispersion plus régulière des polluants. On devrait néanmoins observer une pollution en hausse d'ici mardi voire mercredi prochain en raison d'une baisse de ces vents.

Cette pollution de l'air pourrait être accompagnée par des grains de pollens de noisetiers. Toutefois, leur concentration est à ce jour relativement faible, leur pollinisation étant débutante. Car oui, la saison des pollens démarre déjà !

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