Printemps : à quand l’arrivée du soleil et de la chaleur ?
Alors qu’un temps maussade domine depuis plusieurs jours, une météo printanière va-t-elle parvenir à s’installer prochainement ? Voici les dernières tendances saisonnières pour le trimestre mars-avril-mai.
L’été en février, l’automne en mars… Il n’y a vraiment plus de saisons ! Les conditions météo des dernières semaines ont été particulièrement changeantes et nous ont permis de connaître plusieurs saisons en l’espace de quelques jours. Ainsi, les températures ont été situées jusqu’à 15°C au-dessus des normales de saison fin février alors que ces derniers jours, la météo a pris une teinte nettement plus maussade avec de fréquentes perturbations atlantiques accompagnées parfois de vents tempétueux. Quid des prochaines semaines ? Nous vous délivrons les dernières tendances saisonnières pour le printemps avec à la clé de bonnes nouvelles pour celles et ceux qui attendent le soleil et la chaleur avec impatience…
La chaleur va rapidement remplacer la douceur
Après une 1ère quinzaine de mars maussade voire agitée, les conditions vont progressivement changer autour du 20 avec le retour de l’anticyclone des Açores. Celui-ci devrait étendre son influence jusqu’à notre pays pour la dernière décade de mars, permettant ainsi à un temps plus stable de s’installer avec du soleil et de la douceur, l’arrivée de ce temps printanier devrait ainsi coïncider avec l’équinoxe de printemps le 20 mars ! Cet anticyclone s’annonce encore plus présent tout au long du mois d’avril, se positionnant des îles Britanniques jusqu’à l’Europe centrale.
Dans ces conditions, c’est un flux de secteur sud-est qui dominera, apportant de la douceur voire même de la chaleur. Si les températures minimales seront douces mais sans excès, les valeurs de l’après-midi devraient rapidement prendre un air d’été avec souvent plus de 20°C au nord et très probablement les premiers 30°C de l’année dans le sud-ouest du pays. Les derniers scénarios envisagent le maintien de ces hautes pressions au cours du mois de mai en étant toutefois un peu moins puissantes, si bien que quelques dégradations orageuses sont à craindre dans un flux prenant une composante sud-ouest.
Du soleil, peu de pluie et un risque de sécheresse
Si les deux premières décades du mois de mars nous apportent des pluies bienfaitrices pour nos nappes phréatiques, la situation pourrait rapidement se compliquer dès le mois d’avril. Après une fin mars ensoleillée et plutôt sèche, l’omniprésence de l’anticyclone en avril limitera les précipitations. Les déficits s’annoncent marqués dans toutes les régions, y compris dans le nord-ouest du pays. Certains secteurs à l’image de l’Auvergne ou du Languedoc-Roussillon verraient ainsi la sécheresse du début d’année s’accentuer.
La situation s’annonce sensiblement différente en mai puisque des orages pourront éclater mais comme souvent lors des dégradations orageuses, les pluies seront inégales. Les déficits s’annoncent à priori moins marqués du sud-ouest jusqu’au nord-est, trajectoire traditionnelle des cellules orageuses mais aussi en montagne alors que le temps resterait bien plus sec dans le golfe du Lion ainsi que près de la Manche. Ce temps chaud et orageux pourrait se prolonger au cours du 1er mois de l’été.