Météo, la France touchée par une vague de chaleur la semaine prochaine

La première vague de chaleur de la saison est sur le point de toucher la France. La semaine prochaine, les températures vont dépasser les 25 degrés au nord et les 30 degrés au sud. L'été va donc s'installer avec plusieurs semaines d'avance sur le calendrier.

Chaleur Paris
La première vague de chaleur de la saison est attendue la semaine prochaine à Paris avec plus de 25 degrés pendant plusieurs jours.

L'été va rapidement s'imposer au cours des prochains jours sur le pays avec des températures dignes d'un mois de juillet. En effet, dès lundi prochain, les températures vont dépasser les 25 degrés au nord et les 30 degrés au sud.

Pendant plusieurs jours, les températures vont se situer bien au-dessus des valeurs de saison (3 à 5°C le plus souvent). Ces températures estivales concerneront également la majeure partie du pays. Dans ce contexte, le terme de "vague de chaleur" est parfaitement approprié.

En revanche, le terme de canicule est à proscrire. D'une part, les températures maximales attendues resteront bien en-dessous des seuils fixés. D'autres part, les températures la nuit resteront largement respirables. Toutefois et contrairement à ces dernières semaines, une belle douceur est attendue jusque tard le soir - une bonne façon d'en profiter peut-être autour d'un barbecue.

Entre 25 et 30 degrés du nord au sud

Si cette fin de semaine sera marquée par des températures printanières et des conditions souvent ensoleillées et agréables, les températures vont monter d'un cran dès le début de la semaine prochaine.

Cette vague de chaleur pourrait être assez durable et durer au moins sept jours dans le sud du pays.

La France est en effet dernièrement protégée par un anticyclone positionné sur la Mer du Nord. Ce dernier véhicule un flux de secteur nord-est - limitant ainsi la hausse des températures sur notre pays. La semaine prochaine, la situation va radicalement changer puisque l'anticyclone des Açores va venir se positionner sur notre pays. Ce dernier véhiculera une remontée d'air d'origine subtropicale.

De ce fait, dès lundi prochain, les températures oscilleront le plus souvent de 22 à 25 degrés sur les régions situées au nord de la Loire. Dans le sud, les maximales s'échelonneront de 25 à 30 degrés. La barre symbolique des 30 degrés devrait être franchie dès le début de la semaine prochaine dans le sud-ouest du pays.

Une situation inquiétante ?

Dans un contexte de réchauffement climatique et alors que les températures pourraient dépasser ces prochains jours les 50°C en Inde, la question est légitime. En France, le mois de mai est généralement propice à ces premières vagues de chaleur. Dans le passé, certains mois de mai (2017 et 2020 notamment) ont été particulièrement chauds avec des températures atteignant les 30 degrés à Paris par exemple et les 35 degrés dans le sud (seuil de forte chaleur).

Chaleur
Première vague de chaleur : 25 à 30 degrés attendus la semaine prochaine en France.

De telles valeurs ne sont pas attendues la semaine prochaine en France mais cette première vague de chaleur devrait être assez durable pour la saison (de l'ordre de 7 jours pour le sud de la France, un peu moins peut-être pour le nord du pays).

Dans un contexte de réchauffement climatique et alors que les températures pourraient dépasser ces prochains jours les 50°C en Inde, la question est légitime. En France, le mois de mai est généralement propice à ces premières vagues de chaleur. Dans le passé, certains mois de mai (2017 et 2020 notamment) ont été particulièrement chauds avec des températures atteignant les 30 degrés à Paris par exemple et les 35 degrés dans le sud-ouest.

De telles valeurs ne sont pas attendues la semaine prochaine en France mais cette première vague de chaleur devrait être assez durable pour la saison (de l'ordre de 7 jours pour le sud de la France, un peu moins peut-être pour le nord du pays).

Dans ces conditions chaudes et sèches, la sécheresse va malheureusement s'aggraver. Les restrictions de l'usage de l'eau devraient malheureusement se multiplier au cours des prochaines semaines. La situation reste toujours aussi critique dans le sud-est avec un déficit pluviométrique souvent proche de 60% depuis le début de l'année.

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