Gelées tardives : des températures négatives attendues en plaine, quelles régions concernées ?
Après une première quinzaine d'avril remarquablement douce voire chaude, les températures ont littéralement dégringolé. Des gelées tardives sont désormais attendues dans plusieurs régions...
L'hiver n'a pas (encore) dit son dernier mot ! Alors que cette première moitié du printemps météorologique (du 1er mars au 15 avril) a été la plus chaude jamais mesurée en France, voilà que les températures ont littéralement dégringolé ces dernières heures. Avec un flux s'orientant au secteur nord à nord-ouest, une masse d'air polaire maritime est en train de gagner l'ensemble du territoire avec, à la clé, des valeurs assez largement inférieures aux normales de saison.
Outre des maximales à la traîne, dépassant parfois difficilement la barre des 10°C aux heures les plus chaudes, les températures nocturnes s'annoncent bien basses pour la saison. Ainsi, dans la nuit de mercredi à jeudi, les minimales descendront jusqu'à 0°C entre l'Auvergne-Rhône-Alpes et le Grand Est, en passant par la région Bourgogne-Franche-Comté. Localement, des pointes à -1 voire -2°C ne sont pas exclues dans certaines vallées ou cuvettes.
Un risque présent jusqu'à la fin du mois
Si les températures seront en légère hausse vendredi, le risque de gel en plaine disparaîtra réellement samedi. Ainsi, le week-end débutera avec des valeurs un peu moins basses que celles attendues au cours des prochaines heures. Mais cette situation ne sera que très temporaire puisqu'une nouvelle descente d'air polaire est attendue dès dimanche ! Contrairement à la précédente, celle-ci se produira dans un flux maritime mais dans courant de secteur nord-est. Ainsi, le froid pourrait être un peu plus marqué...
Entre dimanche et mardi, les thermomètres s'abaisseront régulièrement autour du 0°C dans toutes les régions du nord-est et du centre-est, dans le Limousin et jusqu'au nord de l'Occitanie. Ponctuellement, de petites gelées pourront également affecter l'intérieur de la Normandie ou encore le val de Loire. L'intensité de cette descente d'air froid reste encore à définir précisément.
Il conviendra de surveiller attentivement l'évolution du mercure au cours des deux prochaines semaines en raison d'une végétation et de cultures particulièrement vulnérables à cette période de l'année. Comme lors des précédents printemps, certaines nuits pourraient ainsi s'avérer particulièrement délicates dans les régions de l'est...