Gelées matinales : dans quelles régions doit-on craindre le retour de températures négatives ?
Avec l'arrivée du printemps météorologique, une inquiétude apparaît : le risque de gel tardif. En raison d'une végétation très en avance, des dégâts pourraient se produire comme ce fut le cas au cours des années précédentes...
L'hiver météorologique prend officiellement fin ce jeudi 29 février pour laisser sa place au printemps qui, sur le calendrier, n'est toutefois attendu qu'à partir du 20 mars prochain. Après un hiver particulièrement doux, la végétation est une nouvelle fois en avance, à l'image des années précédentes. Ainsi, en cas de gel tardif ou de périodes de grand froid, des dommages pourraient se produire sur les bourgeons déjà éclos des arbres fruitiers, notamment.
Pour l'heure, les gelées de ces derniers jours sont restées discrètes et généralement de faible intensité, à l'image des valeurs relevées ce mercredi matin. Il a notamment fait -2,7°C à Liart (Ardennes), -2,6°C à Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher) et à Saint-Hilaire-sur-Helpe (Nord), -2,5°C à Fontainebleau (Seine-et-Marne) ou encore autour de -2°C en Moselle, en Eure-et-Loir, dans le Bas-Rhin ou encore dans les Yvelines.
Un risque à priori limité en 1ère décade de mars
Ce dernier jour de février connaîtra de petites gelées, principalement dans l'est, puisqu'un énième redoux se mettra en place par l'ouest. Il fera alors -2°C à Aurillac, -1°C à Dijon ou encore autour de 0°C à Nancy, Strasbourg, Besançon ou encore Clermont-Ferrand. Très localement, des pointes à -3°C seront possibles. La hausse des températures entamée dans l'ouest se généralisera vendredi, si bien que le risque de gel matinale disparaîtra des plaines pour se concentrer uniquement aux plateaux et aux zones de montagne.
Au cours du week-end et surtout pour la matinée de dimanche, de petites gelées pourront réapparaître en plaine, principalement en Auvergne-Rhône-Alpes ainsi que dans l'intérieur du nord-ouest, entre la Bretagne, les Pays-de-la-Loire et la Normandie avec entre -2 et 0°C possibles. Ce risque se maintiendra en début de semaine prochaine avant une hausse des températures un peu plus marquée envisagée à l'approche du week-end des 9 et 10 mars. Ainsi, pour cette première décade, le risque de dommages aux cultures s'annonce très limité.
Il ne faut pas non plus crier victoire trop vite car la végétation va continuer son développement au cours des prochaines semaines et elle sera alors encore plus vulnérable à la fin du mois mais aussi durant tout le mois d'avril. Plus largement, le risque s'annonce présent jusqu'aux fameux Saints de Glace prévus les 11, 12 et 13 mai prochains. À suivre...