Canicule : où et quand les 40°C seront-ils atteints ou dépassés ?

Sous l’effet d’un immense anticyclone et à l’avant d’une goutte froide positionnée entre le Portugal et le golfe de Gascogne, une masse d’air brûlant s’apprête à envahir le pays alors que les températures affichent des niveaux déjà élevés, souvent supérieurs à 35°C. Au cours des prochains jours, les thermomètres gagneront ainsi quelques degrés, à tel point que la barre des 40°C pourra être localement atteinte ou dépassée. Ce sera le cas dès ce week-end dans le sud du pays avec que les régions du nord ne soient à leur tour concernées en début de semaine prochaine.

Les premiers 40°C dès vendredi

Si la moitié nord bénéficiera de températures un peu plus respirables entre jeudi et vendredi, les fortes chaleurs se maintiendront pendant ce temps dans la moitié sud. Ainsi, la barre des 40°C pourrait bien être atteinte dans le Gard vendredi après-midi, et notamment à Nîmes. Ainsi, la ville devrait battre un nouveau record de chaleur pour un mois de juillet, l’actuel étant de 38,8°C établi le 24 juillet 2006 puis égalé le 3 juillet 2019. Il fera également 38 ou 39°C localement dans le quart sud-ouest ainsi qu’en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Samedi, une nouvelle hausse des températures est attendue dans l’ouest du pays, si bien que la barre des 40°C pourra être franchie vers le Pays basque, les Landes, le Lot-et-Garonne, le Midi toulousain ou encore le Roussillon. Le lendemain, cette zone à 40 ou 41°C s’étendra pour concerner une grande partie de l’Aquitaine et de l’Occitanie. Pendant ce temps, des pointes à 38°C remonteront jusqu’à la Bretagne. La ville de Pau pourrait ainsi battre son record de chaleur absolu de 39,9°C établi le 1^er aout 1947 !

Jusqu’à 43°C lundi après-midi

Le pic d’intensité devrait être atteint à l’échelle nationale lundi après-midi avec des valeurs parfois inédites. Non seulement la zone à 40°C remontera jusqu’en Bretagne et aux portes du Cotentin mais la chaleur sera également encore plus intense avec des pointes à 42 voire 43°C possibles à Nantes, Angoulême, Bordeaux, Agen ou encore Toulouse. Dans ces conditions, des record absolus pourraient tomber, comme dans la cité des Ducs (40,3°C le 12 juillet 1949), dans la ville rose (40,7°C le 4 août 2003) ou encore dans le préfecture de la Gironde (41,2°C le 23 juillet 2019).

Avec la goutte froide s’approchant des côtes de l’ouest mardi, l’air le plus chaud se décalera vers l’est avec des pointes à 40°C encore possibles, mais cette fois entre Lille, Nancy, Dijon et Lyon. Le lendemain, les plus fortes chaleurs traîneront encore en vallée du Rhône avec des valeurs identiques avant de se réfugier en fin de semaine prochaine dans les départements méditerranéens, des zones qui n’auront pas connu de réel rafraîchissement depuis plusieurs semaines…