Arrivée prochaine de l'été : et si une canicule intense touchait la France d'ici la fin du mois ?
Alors que l'été se fait attendre, en particulier dans une large moitié nord, plusieurs modèles de prévisions annoncent l'arrivée de la chaleur avec fracas pour la dernière semaine de juin. Selon certains scénarios, une canicule intense pourrait même s'installer sur une partie du pays !
En cette mi-juin, le constat est clair : l'été ne s'est toujours pas installé en France. S'il y a eu quelques périodes de temps chaud et ensoleillé ces dernières semaines (pont de l'Ascension notamment), elles sont restées rares, très éphémères et ont essentiellement concerné les régions les plus méridionales. Cette fin de semaine illustre parfaitement cette situation avec de l'instabilité dans de nombreuses régions et des températures toujours trop faibles pour la saison...
En début de semaine prochaine, une goutte froide va venir se positionner dans les parages de la France, ce qui aura pour conséquence de faire baisser les températures mais surtout, cela va apporter de fréquentes précipitations et des orages parfois violents. Les cumuls de pluies seront ainsi à surveiller en fonction de la localisation exacte de ladite dépression. Une seule chose est sûre : le pourtour méditerranéen sera épargné.
Un tournant durant la dernière semaine de juin
C'est en fin de semaine prochaine qu'il va falloir surveiller attentivement l'évolution de la situation. Après la séquence perturbée attendue entre lundi et jeudi, l'anticyclone reviendra par l'ouest ou le sud-ouest, apportant une période plus calme à l'horizon du week-end des 22 et 23 juin. S'il semble acquis que le soleil s'imposera, un doute subsiste quant au niveau des températures. En effet, la chaleur signera là son retour (ou son arrivée selon les régions) mais dans quelle proportion ?
Selon toute vraisemblance, la présence d'une goutte froide dans les parages des Açores autour du 22-23 juin pourrait bien jouer le rôle de "pompe à chaleur" que l'on a déjà connu au cours des étés derniers. En effet, c'est typiquement dans ce genre de situation que des périodes de canicules peuvent concerner la France. Malgré l'échéance encore lointaine, le risque de connaître ce scénario d'ici la fin du mois est donc réel.
Quoiqu'il en soit, la chaleur devrait nous accompagner en dernière décade de juin après plusieurs semaines de fraîcheur et d'instabilité. L'arrivée de la chaleur constitue également une bonne nouvelle pour les cultures qui souffrent particulièrement de l'humidité récurrente et d'une fraîcheur trop marquée pour la saison.
Juin 2024, une copie conforme de juin 2019 ?
La situation qui se profile potentiellement d'ici la fin du mois n'est pas sans rappeler celle de juin 2019... Souvenez-vous : après deux premières décades mitigées voire maussades, l'été s'invitait brutalement avec la mise en place d'une "pompe à chaleur" et la remontée d'air chaud en provenance du Sahara.
Du 25 au 30 juin, c'est donc une canicule d'une intensité exceptionnelle qui toucha une grande partie du pays. Le pic de chaleur est enregistré à l'échelle nationale le 27 juin avec une température moyenne sur la France de 27,9°C, soit 9°C de plus que la normale. Cette journée devient ainsi la plus chaude jamais enregistrée pour un mois de juin, le précédent record de 26,4°C établi le 21 juin 2017 étant largement battu.
Mais c'est bel et bien la journée du lendemain, le vendredi 28 juin, qui entrera dans l'histoire avec une valeur maximale de 46°C relevée à Vérargues, au nord-est de Montpellier. Cette température battait alors le précédent record absolu national (44,1°C à Conqueyrac le 12 août 2003). Reste à savoir précisément ce qu'il se produira à la fin du mois et si une situation aussi exceptionnelle se reproduira...