1ère quinzaine de septembre : les fortes chaleurs en embuscade, une canicule va-t-elle toucher la France ?
Alors que l'automne météorologique débute officiellement ce dimanche, la chaleur n'a pas dit son dernier mot. Les températures demeureront élevées ces prochains jours, à tel point qu'une canicule pourrait-elle toucher la France ?
L'été touche à sa fin, les vacances se terminent et la rentrée scolaire approche à grands pas ! Mais le soleil et la chaleur n'ont pas pour autant dit leur dernier mot... Sous l'action des hautes pressions, des conditions estivales concernent la plupart des régions en cette dernière semaine du mois d'août. Les températures vont même encore augmenter ces prochaines heures, avec des pointes à 34-35°C possibles jusque dans l'est du territoire.
Pour la suite, des orages devraient s'inviter ici ou là, faisant ainsi baisser le mercure. L'ambiance demeurera toutefois estivale, y compris pour débuter le mois de septembre. Quid de la suite ? La 1ère quinzaine sera-t-elle chaude et ensoleillée ? Une canicule pourrait-elle se produire en France ?
Souvent 30°C pour débuter l'automne météorologique
Si le bleu ne dominera pas aussi largement qu'actuellement, le mois de septembre débutera avec une météo digne de l'été. Ainsi, le ciel alternera souvent entre nuages, belles éclaircies mais aussi passages nuageux pouvant donner une averse ou un orage. Seul le pourtour méditerranéen sera totalement à l'écart du risque orageux. Côté températures, les 30°C seront encore souvent dépassés dans l'est et jusqu'au sud-est où des pointes à 35-36°C seront possibles. Plus à l'ouest, prévoyez entre 25 et 29°C à l'ombre.
Le lendemain, jour de rentrée scolaire, le ciel s'annonce également hésitant avec le développement de nuages orageux en montagne mais aussi en plaine. Une fois encore, il n'y a que dans les départements méditerranéens où le risque de précipitations sera totalement écarté. Le mercure baissera tout en restant largement de saison. Il s'établira entre 19 et 23°C près de la Manche, entre 24 et 28°C dans le reste de la moitié nord et autour de 28 à 32°C au sud, avec des pointes à 35-36°C toujours d'actualité dans le sud-est.
Pour la suite, les scénarios commencent à diverger entre le modèle américain qui table sur la présence de gouttes froides dans les parages de la France. D'après lui, une dépression plus imposante pourrait même s'isoler sur le pays à l'approche du week-end des 7 et 8 septembre, apportant ainsi une relative fraîcheur et une instabilité marquée jusqu'en Méditerranée.
À l'inverse, le modèle européen envisage le retour des hautes pressions dans le courant de la semaine prochaine, en bordure des dépressions circulant sur l'Europe centrale. Selon lui, les conditions météo seraient plus stables dans une atmosphère chaude et sans excès. Dans tous les cas, le risque de canicule en septembre est à écarter pour cette année.
Un risque de canicule désormais présent en septembre, comme en 2023...
Si la probabilité de connaître une vague de chaleur caniculaire en septembre est faible, elle n'est pas nulle. Le risque est même en augmentation année après année en raison du réchauffement climatique. C'est ainsi que l'année dernière, une vigilance orange à la canicule était émise pour la 1ère fois en dehors de la période de l'été météorologique (1er juin au 31 août).
De la même manière, une vague de chaleur exceptionnelle et précoce avait touché la France avant le solstice d'été il y a deux ans. Il avait alors fait plus de 42°C dans le sud-ouest le 18 juin et de nombreux records de chaleur absolus avaient été battus, dépassant les valeurs enregistrées lors de la canicule d'août 2003.
Pour revenir à la canicule du début d'automne 2023, la vague de chaleur tardive s'était mise en place à compter du 3 septembre et s'était intensifiée les jours suivants sur l’Île-de-France et le Centre-Val de Loire. Le seuil de très forte chaleur(35 °C) avait été franchi à partir du 4 puis du 7 au 10 septembre. Pendant cet épisode, les régions d’un large quart nord-ouest du pays ont connu des températures souvent plus élevées que durant l’été. Cette année, cette situation ne se répètera donc pas.