Étrange lumière rouge dans le ciel : la NASA s'explique !
Une étrange lumière rouge a été aperçue dans le ciel. Plusieurs photographies montrent cet étrange faisceau lumineux. La NASA a rapidement donné des explications à la population, qui était entre étonnée et quelque peu effrayée.
Mercredi 3 mars 2021, à Porto Rico et dans plusieurs États de la côte est des États-Unis, après le coucher du soleil, de nombreuses personnes ont réussi à voir une étrange lumière rouge pendant plusieurs minutes dans le ciel. De nombreux internautes se sont alors interrogés sur la présence de ce faisceau lumineux rouge dans le ciel.
Les reportages avec photos et vidéos ont rapidement envahi les réseaux sociaux. L'observation a été documentée, par exemple, par des habitants de la zone métropolitaine de Porto Rico et dans plusieurs villes de l'île. De Naranjito, la lumière a été vue pendant 15 minutes avant de progressivement disparaître. Les gens au nord-ouest de la baie de San Juan ont également réussi à apercevoir le phénomène.
La réponse de la NASA
Face à une telle médiatisation, la NASA a rapidement publié l'origine du frappant «flash rouge» dans le ciel, pour apporter des réponses aux citoyens. Apparemment, il s'agissait de vapeur libérée par une fusée, lancée par le ministère de la Défense depuis la Virginie aux États-Unis.
Une fusée-sonde suborbitale à trois étages a été lancée le 3 mars pour étudier l'ionisation dans l'espace au-delà des limites de l'atmosphère terrestre. Après avoir volé à une altitude de plusieurs centaines de miles et à environ 500 miles de la côte, la charge utile de la fusée a libéré une petite quantité de vapeur dans le quasi-vide de l'espace. Il n'y a aucun danger pour la santé publique ou l'environnement en raison du rejet de vapeur.
La NAVA avait pourtant prévenu !
Depuis le lundi 1er mars, la NASA avait signalé que cela pouvait arriver et a annoncé que lorsque la fusée atteindrait une hauteur de plusieurs milliers de kilomètres, elle libérerait une petite quantité de vapeur, et à la suite de cela plusieurs nuages colorés pourraient apparaître au-dessus de l'océan pour les résidents du centre de l'Atlantique et du sud-est des États-Unis car le soleil illumine la vapeur avant qu'elle ne se diffuse dans l'espace.
Beaucoup de résidents qui ont réussi à voir cette lumière rouge pendant de longues minutes dans le ciel auraient pu éviter l'état de panique ou d'alarme, si seulement ils s'étaient souvenus de cette annonce précédente, ou si sa diffusion par la NASA avait été plus efficace. D'autre part, la NASA a assuré qu'il n'y a aucun danger pour la santé publique ou l'environnement à cause du rejet de cette vapeur.
En outre, la NASA avait prévu qu'elle ne publierait pas de mises à jour en temps réel sur l'état du lancement pendant le compte à rebours sur les réseaux sociaux, et que le lancement ne serait pas diffusé en direct sur Internet, et que le centre des visiteurs de la NASA à Wallops ne serait pas ouvert au visionnage.
La base Wallops
Située au large des côtes de l'État de Virginie, l'installation de Wallops Island de la NASA a été construite à l'origine dans les années 1940 dans le but de tester des véhicules propulsés par des fusées, dont le premier a été lancé le 4 juillet 1945. C'est l'un des plus anciens sites de lancement dans le monde. Wallops gère le programme de fusées-sondes de la NASA et prend en charge environ 35 missions chaque année.
Jusqu'en 1957, Wallops a servi de base d'essai pour les avions nouvellement conçus, qui, propulsés par des fusées et sans pilote, étaient soumis à des vols à grande vitesse et dépassaient de loin les performances des souffleries de l'époque.
Entre 1958 et 1974, déjà sous le patronage de la NASA, des composants vitaux y ont été développés pour le développement des premiers vols habités (nacelles de sauvetage, systèmes de récupération, etc.), et des lancements suborbitaux et de petits satellites ont été réalisés.
Jusqu'en 1981, ces activités se sont développées, englobant des études terrestres et océaniques. En 1982, après sa fusion au sein de la structure du Goddard Space Flight Center, il devient responsable du programme suborbital de l'organisme.
Actuellement, le site dispose d'un total de 6 plates-formes de lancement de fusées et de l'infrastructure mobile nécessaire pour effectuer ces mêmes lancements de fusées-sondes à partir de pratiquement n'importe où dans le monde. Il concentre l'administration de tous les programmes de la NASA liés aux fusées sondes, aux ballons stratosphériques, au suivi orbital et à l'exploitation des avions scientifiques.