Alerte : une catastrophe climatique frappe les États-Unis toutes les 3 semaines en moyenne !

D'après une étude du gouvernement américain, les Etats-Unis sont touchés par des catastrophes naturelles et climatiques toutes les 3 semaines en moyenne, un chiffre en nette augmentation ces dernières années.

Ouragan
Ouragans, cyclones, tornades, inondations, incendies, vague de froid et de chaleur, les Etats-Unis sont très régulièrement touchés par des catastrophes climatiques majeures

D'après un rapport du gouvernement, les États-Unis sont de plus en plus touchés par des catastrophes climatiques ces dernières années. En effet, le pays serait frappé par ce type d’événement toutes les 3 semaines en moyenne depuis 2018.

Un risque climatique toujours plus marqué

Les Etats-Unis possèdent un climat particulièrement contrasté de part leur taille importante mais également de part la diversité des phénomènes climatiques pouvant toucher le pays durant l'année. Des tempêtes de neige et vagues de froid intenses en hiver aux tornades au printemps, suivies par des vagues de chaleur et des cyclones en été nombreux sont les phénomènes météorologiques extrêmes pouvant toucher cette région du monde.

Ces phénomènes restent naturels, mais leur intensité et surtout leur fréquence est en constante augmentation, notamment ces dernières années. Si on ajoute à ce paramètre une urbanisation en pleine expansion, nous obtenons des catastrophes naturelles de plus en plus récurrentes à l'échelle de ce grand pays.

Le gouvernement américain s'est récemment penché sur cette question et a rapidement pu conclure que la situation devenait problématique. Le pays a en effet connu 89 catastrophes météorologiques ayant entraîné un coût d'au moins 1 milliards de dollars.

Ce chiffre ce qui équivaut à une catastrophe climatique toutes les 3 semaines en moyenne au cours des 4 dernières années (entre 2018 et 2022) ! Outre une récurrence particulièrement importante dégagée par cette étude, le gouvernement américain a également souligné la nette augmentation de ce nombre de catastrophes climatiques. En effet, dans les années 1980, le pays était touché par ce type d’événement en moyenne tous les 4 mois.

Une situation qui ne cesse d'empirer

Ainsi, l'inquiétude est toujours plus importante du côté des États-Unis avec cette augmentation de plus en plus nette du nombre de catastrophes naturelles. D'autant plus que celles-ci sont particulièrement variées en fonction de la saison.

Les vagues de chaleur sont en effet de plus en plus longues durant l'été en raison de l'augmentation des températures, tout comme les sécheresses qui réduisent la productivité agricole du pays et mettent à rude épreuve les systèmes d'approvisionnement en eau. A cela s'ajoutent les feux de forêts, toujours plus nombreux, qui carbonisent chaque année d'importantes surfaces forestières, réduisent la qualité de l'air et menacent les habitations.

Mais ces risques naturels ne sont pas les seuls qui s'accentuent d'années en années. 2023, l'année la plus chaude sur Terre, a également apporté son lot d'inondations, de tornades et de tempêtes tropicales/cyclones sur le pays. L'ouragan Idalia avait par exemple inondé la Floride en juillet 2023 alors que l'ouragan Hilary avait quant à lui déversé l'équivalent d'un an de pluie en une seule journée sur la Californie. En septembre, New-York et Brooklyn s'étaient également retrouvés sous les eaux suite à des pluies records, paralysant la région durant plusieurs heures.

Aucun secteur du pays n'est aujourd'hui à l'abri de ce risque de catastrophe naturelle, ce qui pose un réel problème de protection des populations, notamment les plus vulnérables mais également un problème financier. Les catastrophes naturelles coûtent en effet 150 milliards de dollars par an aux États-Unis en moyenne.

Pourtant, les émissions de gaz à effet de serre du pays ont chuté de 17% entre 2005 et 2021 selon les Nations Unies. Mais cela reste insuffisant pour inverser la tendance du changement climatique au niveau mondial et de ses conséquences parfois dramatiques pour le Nord de l'Amérique, d'autant que d'autres pays du monde observent quant à eux une augmentation de leurs émissions ces dernières années...

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