Insolite : un sommet sur l'immortalité s'est tenu le week-end dernier !
L'immortalité est un sujet d'étude pour certains scientifiques. Un sommet sur ce thème a eu lieu le week-end passé en Espagne.
Le week-end dernier, un sommet sur l’immortalité » s’est tenu à Madrid en Espagne. Celui-ci était l’occasion de discuter autour des méthodes permettant de conserver le corps dans un bon état afin de le réanimer dans de très nombreuses années.
De nombreux intervenants connus
Ce sommet qui est peu commun, a donc permis de discuter des dernières techniques médicales présentes qui pourraient conserver le corps et ses tissus à des températures très basses.
On parle ici de la biostase qui est un état proche de l’hibernation ou bien encore « arrêt réversible de la vie ».
Le sommet fût présidé par le professeur Manuel de la Pena (dont la spécialité est la cardiologie) qui depuis une vingtaine d’années à pour objectif de créer de la valeur à l’aide de formations de professionnels travaillant sur la médecine exponentielle. Le sommet fût aussi dirigé par José Luis Cordeiro (expert en longévité définie et ingénieur au MIT). D’autres personnalités étaient au rendez-vous comme par exemple Javer Cremades (avocat), Ramon Tamames (économiste) ou bien encore Pedro Guillen (docteur).
Présentation des nouvelles techniques
Réanimer un corps après une mort, ou du moins après l’avoir mis en état d’hibernation n’est pas une mince affaire. Et pour cause, l’être humain ne peut en théorie ne pas être réanimé lorsque sa mort est certifiée par les médecins.
C’est juste après la mort dite « légale » que le protocole est mis en place. Celui-ci consiste à abaisser la température corporelle ainsi que de l’intuber et de fournir de l’oxygène. De plus, un système appelé « RCP Lucas » vient compresser le thorax tout en mettant en place une faible circulation sanguine. Une première perfusion permettant de protéger les tissus est également mise en place.
Cette méthode permet au final de ralentir le métabolisme des cellules et donc de freiner de façon conséquente leur évolution naturelle, ce grâce à des températures suffisamment basses.
Un réveil des années après ?
D’après le docteur M. Fahy, qui est l’inventeur du système de vitrification utilisé dans le cas d’une fécondation humaine après avoir conservés les ovules à très basse température, les études indiquent que des cellules de mammifères peuvent être conservées durant une très longue durée. Il faudrait 32 000 ans pour éliminer 90% des cellules cultivées puis congelées.
Une marge conséquente est donc présente pour pouvoir "réanimer" des cellules quelques années plus tard bien que cela reste très complexe. De plus, les lois actuelles ne permettent pas la mise en place de ce procédé pouvant mener à « l’immortalité ».