Un nouveau record mondial de température relevé en Iran !
Dans une étude parue en mai dans le Bulletin of the American Meteorological Society, des chercheurs américains ont dévoilé un nouveau record mondial de température terrestre mesuré en Iran et au Mexique.
Contrairement à ce que beaucoup pensent, la Vallée de la Mort aux Etats-Unis ne serait donc pas l’endroit le plus chaud au monde ! Pourtant, il est vrai que le record du monde de température maximale a en effet été mesuré le 10 juillet 1913 dans cet endroit jugé comme un des plus hostiles de la planète. Une station météo avait enregistrée ce qui reste officiellement la température la plus importante jamais mesurée sur Terre : 56,7 °C.
Pourtant, une température de 58 degrés avait été relevée le 13 septembre 1922 à El Azizia, en Libye mais ce record avait été invalidé par l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Des experts avaient enquêté en détails de 2010 à 2012 et conclu que le relevé était sans doute surévalué de 7 degrés, en raison d'appareils problématiques et d'un observateur inexpérimenté.
Un nouveau record
Mais un nouveau relevé beaucoup plus récent pourrait peut-être devenir le prochain record. En s'appuyant sur les températures terrestres (et non atmosphériques) mesurées ces 18 dernières années par des satellites de la Nasa, quatre chercheurs américains ont dévoilé le 10 mai que la température la plus élevée au monde avait été relevée dans le désert de Lout, en Iran, et dans le désert de Sonora, au Mexique et s’élèverait à 80,8 °C.
Avec une telle température, on pourrait ainsi penser que l’endroit se veut désertique car le corps humain ne peut supporter de telles températures, mais pourtant quelques animaux ont pu être observés par des scientifiques tels que des libellules, geckos, souris, lézards, renards ou serpents…. Reste à savoir si ce record observé sera prochainement validé par l’OMM.
Des vérifications strictes
C'est un vrai travail d'enquête qui est réalisé en plusieurs étapes avant qu’un éventuel record soit validé. Il faut avant tout vérifier la donnée en elle-même : les équipes sur place testent les sondes et vérifient bien que les équipements sont jugés fonctionnels. SI c’est le cas, alors un comité des extrêmes climatiques est convoqué pour valider l’observation. Ces expertises peuvent prendre du temps, et des comparaisons avec les températures de ces derniers mois doivent également être réalisées.
Si elle est jugée conforme, cette température deviendra une donnée. Après cette homologation, dernière étape : celle-ci doit enfin être validé par un organisme supérieur : l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Cet organe, qui dépend de l’ONU, sert de référence dans le monde entier sur les questions de météo, de climat et d’eau.