Pollens : les concentrations explosent en cette mi-février !
Une météo douce, une quasi totale absence de précipitations permettent de fortes concentration des pollens dans l'atmosphère. Ce prochains jours la situation va perdurer notamment avec les pollens d'aulnes.
Après une période de douceur courant janvier et les premiers pollens allergisants sur le territoire français (avec les noisetiers), c'est au tour des aulnes de produire du pollen ce fortement et sur une grande partie de la France.
Une concentration marquée sur la moitié Sud
Ce week-end on retrouve de fortes concentrations en pollens d'aulnes. En effet, les conditions météorologiques sont généralement sèches et douces sur la durée permettent la floraison et la dispersion du pollens dans l'air. L'absence de pluie vient impacter la concentration des pollens : alors que la présence d'averse viendrait plaquer les grains de pollens au sol, l'air sec permet aux pollens de rester plus longtemps dans l'air.
Cette forte concentration de grains de pollens dans l'atmosphère va perdurer ce dimanche. On notera une baisse temporaire dans le Nord-Ouest en raison du passage d'une faible perturbation.
Les concentrations vont s'accentuer
La présence d'une météo quasiment printanière durant ces dernières semaines ainsi que la répétition des épisodes de douceur durant cette saison hivernale, viennent favoriser la floraison des différents aulnes. Ceux-ci produisent alors des pollens avec parfois un peu d'avance sur le calendrier.
Pour ces prochains jours, et essentiellement jusqu'à mercredi, un temps très calme s'annonce sur le pays sous des températures qui resteront encore trop douces pour une seconde quinzaine de février. Les grains de pollens d'aulnes vont de fait se concentrer de façon plus importante sur l'ensemble du territoire.
Les pollens de cyprès aussi présents
D'après le RNSA (Réseau National de Surveillance Aérobiologique), les pollens de cupressacées sont aussi à l'ordre du jour dans l'extrême Sud de la France. Cela engendre, toujours d'après le RNSA, un risque allergique élevé.
Ailleurs en France, plusieurs départements sont aussi concernés par un risque d'allergie aux cupressacées mais avec un risque d'allergie jugé faible.
Les conditions météorologiques d'ici la toute fin de mois laissent suggérer des concentrations en pollens localement en baisse. En effet, quelques passages pluvieux sont à prévoir sous des températures en baisse.