Nouveau rapport alarmant du GIEC : "alerte rouge pour l'humanité" !
La température sur Terre pourrait se situer 2,7°C au-dessus de la moyenne d'ici la fin du siècle, ce qui serait catastrophique. La prochaine COP se tiendra le 26 novembre prochain - un rendez-vous important et où des décisions très sérieuses devront être prises.
Les scientifiques du monde entier ont tapé du poing sur la table, à tel point qu'ils ont confirmé que la température moyenne de la planète se dirigeait vers une hausse de 1,5 °C à l'horizon 2030. De plus, cette hausse atteindrait 2,7 °C d'ici la fin du siècle avec des conséquences catastrophiques pour la biodiversité sur Terre, y compris pour les espèces qui causent le réchauffement climatique accéléré : les êtres humains.
Des experts observent les changements climatiques dans toutes les régions de la Terre, comme l'a rapporté ce lundi 9 août le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations Unies (ONU). Ce sont des modifications «sans précédent depuis des centaines de milliers d'années» et, pire encore, «irréversibles» indique le rapport.
Le rapport prévient que si des mesures immédiates ne sont pas prises à grande échelle, les objectifs proposés par les dirigeants du monde dans l'Accord de Paris seront «hors de portée». Ce n'est qu'en réduisant drastiquement les émissions de gaz à effet de serre (GES) que cette tendance précipitée pourrait être stoppée.
Il s'agit de la première évaluation du panel, qui rassemble des scientifiques de 195 pays à travers le monde, dans laquelle il reconnaît qu'il est "sans équivoque" que les êtres humains sont à l'origine de ces "changements répandus et rapides".
«Ce rapport est une alerte rouge pour l'humanité», a souligné António Guterres, secrétaire général de l'ONU. "Si nous combinons nos forces maintenant, nous pouvons éviter une catastrophe. Mais, comme le rapport l'indique clairement, il n'y a pas de temps pour les retards ou de place pour les excuses", a-t-il soutenu.
Scénario catastrophe !
"Le réchauffement climatique augmentera les vagues de chaleur, de sorte que les saisons chaudes seront plus longues et les saisons froides, plus courtes", prévient le rapport, ce qui aurait des conséquences dramatiques sur la production alimentaire et la santé des personnes.
L'ensemble de ce scénario entraîne de multiples changements d'indicateurs, tels que l'humidité, la sécheresse, les vents, la neige, la glace, les températures et les océans.
- Le changement climatique intensifie le cycle de l'eau. Cela entraîne des pluies plus abondantes et des inondations dans certaines régions et de graves sécheresses dans d'autres.
- Modifications des modèles de pluie. Dans les hautes latitudes (vers les pôles), les précipitations augmenteront, tandis qu'elles diminueront dans la plupart des régions subtropicales.
- Les zones côtières connaîtront une élévation continue du niveau de la mer, ce qui contribuera à des inondations plus fréquentes et plus graves, générant une érosion le long des côtes.
- Un réchauffement supplémentaire amplifiera la fonte du pergélisol et la perte de la couverture neigeuse saisonnière.
- Changements dans l'océan, y compris le réchauffement avec des vagues de chaleur marines plus fréquentes, l'acidification des mers et la réduction des niveaux d'oxygène.
- Dans le cas des villes, les aspects liés au changement climatique seront amplifiés, notamment la chaleur, les inondations et l'élévation du niveau de la mer dans les zones côtières.
Le moment est venu d'agir !
C'est le moment d'agir, comment ? Changer nos habitudes de consommation excessive et superflue et, de plus, exiger pacifiquement mais énergiquement un changement de la part des décideurs (pouvoirs politiques, économiques et sociaux).
Et c'est maintenant, à la veille de la Conférence des Parties (COP 26) qui aura lieu à Glasgow, en Écosse, courant novembre. Là, nous saurons combien l'avenir de l'humanité, et de leurs propres enfants et petits-enfants, est important pour les dirigeants du monde.