Météo du mois de mai en France : il a vraiment été pourri... Découvrez notre bilan complet !

En mai, la météo fait ce qu'il lui plaît ! Voilà comment pourrait être résumé le cinquième mois de l'année que certains qualifieraient plus simplement de "maussade" voire de "pourri" tant les précipitations ont été fréquentes et en raison d'un ensoleillement plutôt avare. Cette situation s'explique par des gouttes froides récurrentes s'isolant dans les parages de la France et générant alors toute cette instabilité...

Mai 2024, 28ème consécutif au-dessus des normales !

Le fait marquant de ce (pas) joli mois de mai a été l'humidité. Avec un excédent de l'ordre de + 60 % à l'échelle nationale, il se classe parmi les plus arrosés de ces 30 dernières années ! Il est tombé en moyenne 97 mm de précipitations en France quand la normale est de 60 mm. Les excédents pluviométriques les plus importants ont été mesurés en Nouvelle-Aquitaine, Pays-de-la-Loire, Centre-Val de Loire et dans une partie du Grand Est.

Dans certains secteurs, ce mois de mai est même devenu le plus pluvieux depuis le début des relevés météo ! C'est notamment le cas à Strasbourg où la station du jardin botanique a enregistré 228 mm de précipitations, du jamais vu depuis 1922 et ce, tous mois confondus ! Même constat dans des départements comme la Vienne ou la Moselle.

Du côté des températures, malgré un ressenti parfois frais voire froid, mai 2024 devient officiellement le 28ème mois consécutif avec une température moyenne supérieure à la normale. L'excédent thermique affiche autour de +0,1°C. En dehors de la période douce voire chaude lors du super-pont de l'Ascension, les températures ont été souvent proches des normales de saison, voire un peu en dessous.

Un printemps remarquablement pluvieux pluvieux (presque) partout

Ce mois de mai s'est également illustré par son manque de lumière. Le déficit d'ensoleillement dépasse les -20 % et s'inscrit dans la lignée des mois précédents. Plus largement, ce printemps 2024 a été marqué par un déficit de soleil d'environ - 15 % tandis que les précipitations ont été supérieures à la normale de +50 % ! Aucune région n'a été véritablement épargnée par les précipitations de ces derniers mois.

Bien qu'arrosé à deux ou trois reprises, le Roussillon continue de connaître une situation tendue sur le front de la sécheresse et des nappes phréatiques. Partout ailleurs en revanche, cet été se présente de manière très sereine en raison de sols humides (parfois trop) et de réserves en eau quasi-pleines.

Sans être historique, ce mois de mai a été maussade dans la plupart des régions en raison des précipitations fréquentes et de nuages masquant très souvent le soleil. C'est aussi pour cela qu'il a pu vous paraître frais, alors que les valeurs finissent ce mois avec un léger excédent. Désormais, place à l'été !