Le trou dans la couche d'ozone sera rebouché d'ici 40 ans selon l'ONU !
Enfin une bonne nouvelle pour notre belle planète bleue ! Si nous continuons nos efforts pour limiter le dérèglement climatique, le trou de la couche d'ozone pourrait se résorber d'ici les dix prochaines décennies.
Un groupe d'experts mandaté par l'ONU Environnement a publié ce lundi 9 janvier un rapport révélant (enfin !) une bonne nouvelle pour la planète : le trou de la couche d'ozone pourrait se reboucher d'ici 40 ans grâce aux actions contribuant à limiter le dérèglement climatique.
"L’élimination progressive de près de 99 % des substances interdites qui détruisent l’ozone a permis de préserver la couche d’ozone et contribué de façon notable à sa reconstitution dans la haute stratosphère et à une diminution de l’exposition humaine aux rayons ultraviolets (UV) nocifs du soleil", écrivent les experts.
Le trou de la couche d'ozone pourrait se résorber "d'ici 2066 au-dessus- de l'Antarctique, 2045 au-dessus de l'Arctique et 2040 dans le reste du monde", révèlent les experts. Il a été créé par la pollution d'origine humaine, nos émissions de gaz à effet de serre et aussi par les chlorofluorocarbures.
Comme le révèle le HuffingtonPost, depuis 2016, l'accord de Kigali prévoit une élimination progressive des hydrofluorocarbones, des gaz dangereux pour la planète qui étaient utilisés dans les climatiseurs et les réfrigérateurs. Si l'accord se maintient, les experts estiment que l'on pourrait réduire le réchauffement mondial de 0,5°C d'ici la fin du siècle.
Depuis l'ère préindustrielle, notre planète a gagné près de +1,2°C, ce qui a pour conséquences la multiplication des phénomènes météo extrêmes. Malgré un engagement de la communauté internationale à limiter le réchauffement en dessous des +2°C, les actions ne suivent pas. Les experts estiment une hausse de température mondiale de +2,8°C d'ici 2100.
Des solutions comme les projets de géo-ingénierie sont proposés. Ils consistent à disséminer des particules en suspension dans la stratosphère pour renvoyer une partie des rayons du soleil. Une simulation au-dessus de l'Antarctique a obtenu des résultats mitigés. Les chercheurs préfèrent mettre en garde contre de potentiels effets indésirables de ces projets.
Pour eux, il n'y a qu'une seule solution pour continuer à réduire le trou dans la couche d'ozone : stopper les émissions de gaz à effet de serre. "La chose la plus simple à faire est d’arrêter de relâcher des gaz à effet de serre dans l’atmosphère", explique John Pyle.