Jusqu'à quand cette chaleur parfois forte va-t-elle perdurer en France ?

Il est vrai qu'un peu de "fraicheur" tout à fait relative concerne le Nord-Ouest du pays. Pour autant, soleil et chaleur parfois forte sont dominants à l'échelle de la France. Cette situation durable engendrera déjà un mois de septembre exceptionnel côté températures. Pour ces prochains jours et donc d'ici début octobre, on devrait garder une météo très estivale... Le point dans ce nouvel article.

Brève baisse des températures

Pour le début de semaine prochaine, nous basculeront sous un flux de Nord-Ouest à Ouest. Cela aura temporairement pour conséquence de faire venir un air moins doux sur toute la France avec une basse assez sensible des températures.

Toutefois, de l'air chaud résistera près de la Grande Bleue alors qu'un peu de fraîcheur pourra s'inviter entre les côtes de la Manche et le Grand-Est. Pour autant, l'intensité de ce coup de "frais" s'annonce nettement moins prononcé que celui d'il y a bientôt une semaine.

L'air chaud sera situé entre l'Est de l'Allemagne et l'Europe Centrale en passant par la Pologne. L'Espagne ne sera pas en reste puisque de fortes chaleurs seront encore d'actualité. A l'inverse, fraîcheur un peu plus vive sur le Nord des îles britanniques.

Énième hausse en vue

Ce retour à des valeurs plus classiques pour un début de mois d'octobre seront rapidement oubliées. Et pour cause, l'anticyclone va se décaler en Europe Centrale et de fait, générer un flux de Sud sur l'hexagone. Nous devrions être suffisamment protégés par ces hautes pressions, limitant fortement les débordements nuageux et pluvieux en provenance de vigoureuses dépressions situées entre le large de l'Atlantique et les pays scandinaves.

Cette situation va donc engendrer une énième hausse des températures sur tout le pays. Des records absolus de températures risquent d'être observés pour ce début de mois d'octobre, ce dans un contexte de changement climatique. Bien que ces conditions peuvent sembler agréables pour certains, cela reste problématique pour l'environnement.

En effet, si l'on prend l'exemple de la végétation, celle-ci est classiquement habituée à des saisons régulières. La répétition et la durée de ces épisode de grande douceur voire de chaleur impacte directement leur développement. De plus, n'oublions pas que ces derniers mois ont été aussi plus chauds que les normales (à l'exceptions de quelques courtes périodes plus fraîches). Une situation qui bouleverse le vivant.

Pas de pluie à l'horizon ?

Au-delà des températures qui se montrent excessivement et durablement élevées, le manque de pluie s'accroît. Oui une période pluvieuse s'est observée cet été avec des cumuls parfois records. Pour autant, une grande partie de cette eau a été puisée par la végétation, et une autre a ruisselé jusqu'aux différents cours d'eau (précipitations orageuses intenses dont une grande partie ne s'infiltre pas).

Jusqu'aux environ du 8 octobre, la situation reste extrêmement sèche sur la France, encore plus sur toute la moitié Sud et le quart Sud-Est. Seule la moitié Nord pourra observer quelques passages pluvieux généralement peu importants. La sécheresse en surface ne risque donc pas de s'améliorer de sitôt.

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