Été très chaud, risque de canicules : la prévision se confirme-t-elle ?
À moins d’un mois du début officiel de l’été météorologique, les tendances saisonnières continuent de s’affiner. Les derniers scénarios sont-ils aussi catégoriques quant à la chaleur et au risque de canicules ? On fait le point sur les dernières mises à jour.
Annoncer un été chaud et sec deviendrait presque une habitude, chaque année à la même époque. Il faut dire que les derniers étés ont eu tendance à donner raison aux différents modèles saisonniers avec des trimestres juin-juillet-août plus chauds et plus secs que la normale. 2023 pourrait bien suivre le même chemin avec des situations anticycloniques récurrentes, synonymes de temps sec et chaud sur la majeure partie du territoire.
Juillet et août probablement plus chauds que juin
Selon les derniers scénarios, les mois de juillet et d’août pourraient connaître des températures élevées avec un excédent d’environ 2°C par rapport aux normales de saison. Juin, de son côté, devrait être un peu moins chaud avec anomalie nationale d’environ + 1°C.
Qui dit chaleur, dit vague de chaleur mais aussi canicule. Il est évidemment impossible de savoir si des épisodes extrêmes se produiront cet été mais avec de telles conditions annoncées, le risque de connaître à un moment ou à un autre des températures extrêmes est important.
La canicule espagnole observée il y a quelques jours montre bien qu’une période de fortes chaleurs peut s’installer rapidement et ce, même avant le mois de juin.
L’année dernière, la France avait d’ailleurs connu une canicule historiquement précoce à la mi-juin, soit juste avant le solstice d’été. Pour l’heure, aucune période de très fortes chaleurs n’est prévue, seuls quelques pics ponctuels pourront se produire à l’image de celui observé en ce milieu de semaine.
Une sécheresse qui inquiète de plus en plus
Outre la chaleur, la sécheresse inquiète également malgré des mois de mars et d’avril qui ont été dans l’ensemble plus humides que la normale. De grandes disparités sont toutefois à signaler, entre l’amélioration pluvieuse très nette dont à bénéficier l’ouest et l’absence quasi-totale de précipitations dans les régions méditerranéennes. Quelques onze départements du sud-est sont ainsi déjà concernés par des mesures de restrictions d’eau qui deviennent de plus en plus fortes, au fil des semaines.