D'advection, d'inversion ou bien de rayonnement : découvrez les différentes formations des brouillards !
Les brouillards sont très fréquents à l'automne et durant l'hiver. Mais saviez-vous qu'il en existe différents types ? Découvrez-les dans ces nouvelles lignes que nous vous proposons.
L'automne est bien souvent la saison des brouillards. En effet, les journées sont notamment plus courtes et l'humidité bien plus présente. La présence ou tout du moins l'absence à quasi absence de vent favorise là aussi la saturation de l'air en humidité... qui conduit ensuite à la formation de brouillards. Mais saviez-vous que plusieurs types de brouillards existent ? Découvrons-les dans ces nouvelles lignes que nous vous proposons.
Le brouillard d'inversion
Vous voyez les longues journées d'automne ou d'hiver sans voir le moindre rayon de soleil ? Et bien c'est ce brouillard que l'on appelle "brouillard d'inversion". Ce dernier se forme en raison d'une différence de températures entre les basses couches de l'atmosphère et en altitude.
Généralement, plus on prend de l'altitude, plus la température baisse. Mais dans le cas des brouillards d'inversion... il y a une inversion thermique. Dans les faits, on va retrouver une cellule anticyclonique qui apporte des conditions météo bien calmes.
La masse d'air en altitude sera de quelques degrés au-dessus des températures mesurées dans les plaines et vallées françaises. Résultat, un conflit entre de l'air chaud et de l'air froid sera présent. Des nuages se formeront et apporteront une couverture nuageuse persistante. Pour espérer retrouver un grand soleil, il faudra bien souvent prendre la direction des reliefs !
Notez que cette inversion thermique peut durer plusieurs journées de suite. Il arrive parfois que les températures restent négatives avec un fort dépôt de givre dans les plaines alors qu'en montagne, plus de 10-15°C sont observés en journée.
Le brouillard d'advection
Ce type de brouillard se forme lorsqu'une masse d'air douce et humide arrive par dessus une masse d'air bien plus fraîche. Le flux étant généralement faible, la différence de température favorisera la formation de brouillards, qui puis-est accompagné par quelques pluies.
En effet, cet apport d'air plus doux et humide est généralement associé à l'arrivée d'un front chaud. C'est une situation que l'on va par exemple retrouver durant la saison hivernale ou automnale lorsqu'un redoux se met en place.
On retrouve alors encore un peu de froid mais le fond de l'air devient déjà plus doux. Brumes et brouillards sont notamment présents en direction des premières côtes.
Le brouillard de rayonnement
C'est un type de brouillard qui est très classique. En effet, celui-ci prend forme à la suite du rayonnement nocturne. Plus précisément, lorsque les nuits sont calmes et bien dégagées, le rayonnement naturel de la surface terrestre peu s'évacuer dans l'espace.
La température baisse alors parfois de plusieurs degrés en l'espace d'une heure à peine. Rapidement, une différence marquée entre la température du sol et celle présente quelques mètres plus haut sera présente. De fait, l'humidité présente pourra condenser et former une nappe de brouillards.
Pour le reconnaître c'est très simple : il reste très souvent près du sol et dans les zones les moins exposées à tout mouvement d'air. On le retrouve notamment dans les vallées ou plaine.
Le brouillard côtier
Ce brouillard se forme lorsqu'il y a un air chaud en provenance des terres qui va rencontrer une masse d'eau (la mer, l'océan, un vaste lac) plus froide. Là encore, la différence de température et la quasi absence de vent favorisera une condensation de l'humidité qui formera alors un brouillard localisé.