COVID-19 : moins de cas avec l'augmentation de la température ?
Pour répondre à cette question, il faut analyser la situation vécue par l'hémisphère nord au cours de l'été et les recommandations émises par l'Organisation Mondiale de la Santé, détaillées dans cet article.
De quelques jours, plusieurs villes du Chili ont commencé à lever partiellement leurs quarantaines. Parmi eux se trouvent Tocopilla, Rancagua et Providencia. Cependant, les données sanitaires ont révélé une situation complexe dans ce pays qui est en fait le neuvième pays au monde avec le plus de cas de COVID-19. Est-ce pour autant lié aux conditions météorologiques, principalement avec le changement de saison et l'augmentation de la température ? Regardons alors ce qu'il s'est passé dans l'hémisphère au cours de la saison estivale.
Quel constat dans d'autres pays ?
Ainsi, aux États-Unis, les températures élevées ont été un ennemi invisible. Cette situation est due au fait que les mêmes groupes d'individus les plus exposés au COVID-19 sont également vulnérables aux températures extrêmes.
Dans les zones où les températures élevées sont combinées à une humidité relative plus élevée, l'environnement devient plus étouffant. Par conséquent, il est capable d'affaiblir la capacité de réponse d'une personne à risque, générant des dommages dangereux à son cerveau mais pas seulement.
Un jour de canicule, les personnes les plus vulnérables sont toujours les enfants, les personnes âgées et les personnes en surpoids. Dans un scénario de pandémie, il y a aussi ceux qui doivent quitter leur domicile pour travailler. Avec ces indications, il ne reste plus qu'à prendre les précautions correspondantes, en tenant toujours compte de la distanciation physique et, même s'il fait chaud, de toujours porter un masque.
Que disent les experts ?
De son côté, l'Organisation Mondiale de la Santé a signalé que lors d'une hausse des températures, les infections par COVID-19 ne diminuent pas. Au contraire, aux États-Unis, les taux les plus élevés ont été enregistrés en été. Par conséquent, la saisonnalité ne réduirait pas la transmission du virus, selon la situation observée dans l'hémisphère nord ces dernières semaines.
Il y a toutefois encore de l'espoir pour l'hémisphère sud car, bien que le taux d'infection soit élevé, les virus saisonniers ont connu une évolution différente. En fait, si les virus hivernaux avaient augmenté cet hiver, le système de santé chilien aurait connu un nouvel effondrement. Le vaccin contre la grippe a ainsi été crucial pour éviter ce scénario.
Souhaitez-vous vous faire vacciner contre le COVID-19 ?
Les données recueillies par les chercheurs de l'Université King's College sont frappantes. Au Royaume-Uni et aux États-Unis, seulement 50% des personnes interrogées se ferait vacciner. Il y a plusieurs raisons à cet égard, telles que la réticence à vacciner, les groupes anti-vaccins et la période d'attente pour que cette solution à la pandémie actuelle soit à disposition de tous.