Comment protéger son potager face aux orages en France ? Est-ce utile ?

Les orages ont donc se multiplier pour ce week-end avec une vaste vigilance orange lancée par les services de Météo-France. Dans nos prévisions, il est état d'un risque de violentes pluies et de rafales de vent ainsi que des chutes de grêle.

Avec ce temps particulièrement agité, comment faire pour protéger les légumes au potager ? Ceux-ci ont d'ailleurs apprécié cette période estivale et se sont bien développés.

L'exposition

Tout d'abord, les orages attendus remontent du sud à sud-ouest. Ainsi, le plus fortes rafales devraient arriver de cette orientation, même si des rafales désordonnées peuvent s'observer sous un orage. Cela étant, si vous êtes exposé à ces vents alors le potager risque de devoir affronter la météo très venteuse avec un risque de voir par exemple des pieds de tomates cassés. Pour éviter cela, vous pouvez mettre en place des tuteurs sur lesquels on fixera la tige principale des tomates.

Concernant la pluie et la grêle, là... c'est un peu aléatoire. En effet, il se peut que votre commune voisine soit sous des torrents alors que vous cela sera limité. C'est souvent le cas avec les orages.

Pour éviter de subir ces aléas météorologiques, on peut être tenté de mettre en place un voile ou bien une bâche au-dessus des cultures. C'est une bonne et mauvaise idée. La bonne idée est que cela va stopper les fortes intensités pluvieuses tout en laissant passer la pluie si vous mettez un voile spécial et perméable.

À l'inverse, si vous mettez une structure imperméable, celle-ci risque de se remplir d'eau si elle est mal tendue puis pourquoi pas céder d'un coup en cassant les cultures. Quant aux grêlons, il existe des filet anti-grêle mais est-ce vraiment utile pour un potager chez un particulier ? Dans tous les cas, il faut une structure solide qui ne s'envole pas et ne se déchire pas à la moindre brise...

Trop d'eau au potager... que faire ?

Après les passages orageux, les accumulations d'eau sont parfois importantes. Les sols peuvent plus ou moins rapidement absorber des volumes d'eau comme par exemple 50mm par mètre carré tombés en une heure de temps.

Toute cette eau pourra plus aisément s'infiltrer si le sol est bien aéré et plutôt léger. Cela arrive après un long travail d'apport de matières organiques tout en laissant le sol peu ou jamais nu. Si vous avez un sol plutôt lourd, il faudra alors peut-être songer à réaliser ce travail d'apport en matière organiques dès l'automne.

Bien entendu, la succession des épisodes pluvieux peut rapidement venir limiter l'évacuation des eaux y compris dans un bon sol. De plus, si vous vous situez à proximité d'un cours d'eau ou bien d'une nappe phréatique, la saturation en eau de votre sol peut être plus durable.

Dans ces cas, on peut par exemple penser à mettre en place un potager surélevé... pratique en cas de fortes pluies, moins lors des périodes de sécheresse.