Climat : comment manger et limiter notre impact environnemental ?

Notre planète souffre de la pollution et nous sommes à deux doigts du point de non-retour. Voici quelques astuces pour améliorer notre alimentation et surtout limiter notre impact sur l'environnement.

Alimentation et environnement
Comment changer nos habitudes alimentaires pour limiter notre impact sur l'environnement ?


Pas besoin d'attendre que les gouvernements votent des lois pour commencer à respecter la planète. Tout le monde peut agir à son échelle en changeant nos habitudes et ce, dans tous les domaines et dès à présent. Pour commencer, je vous propose d'avoir un impact positif en améliorant votre alimentation grâce à des petites astuces simples mais redoutablement efficaces !

Manger moins de viande :

Selon le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), de la production à la consommation - en passant par la transformation, la préparation et la distribution - la viande représente jusqu'à 37% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. L'alimentation joue un rôle essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Attention, vous n'êtes pas obligés de devenir végétaliens ! Mais consommer de moins en moins de viande serait déjà une belle initiative. En particulier en ce qui concerne la viande de boeuf et de porc car ces animaux ont une plus forte empreinte carbone que la volaille par exemple.

L'organisme de la WWF préconise le régime fléxitarien, à savoir : 3 jours sans viande par semaine, 2 repas de poissons maximum par semaine et limiter sa consommation de lait d'origine animale.

Manger bio, local et de saison :

On ne le répètera jamais assez : il faut manger de saison. Fini les tomates sous serre, les mangues du supermarché qui ont voyagé en 3 jours plus que vous en 1 an ! Pourquoi est-ce important ? Les produits bio, cultivés sans pesticides sont par définition meilleurs pour notre santé et pour les sols.

Manger des produits locaux permet de limiter le transports aériens, maritimes et/ou routiers et fait donc baisser l'empreinte carbone de nos aliments. Idem pour les produits de saison. Pour manger des tomates et autres fruits et légumes estivaux en hiver, les cultivateurs ont besoin de chauffer des serres entières...

Cuisiner plus !

Une étude réalisée en collaboration avec la City University of London, l'Université de São Paulo, l'Université de Manchester, l'Université Burnel de Londres et l'Université de Sheffield affirme que les aliments ultra-transformés "contribuent le plus à l'augmentation de gaz à effet de serre". Privilégiez les aliments frais et peu transformés. Vous saurez exactement ce qu'il y a dans votre assiette.

Autre conseil : ne pas gaspiller ! Le gaspillage alimentaire rejette 3,3 giga tonnes de gaz à effet de serre par an ! Pour cela, n'oubliez pas de vérifier les dates de péremption de vos produits. Et gardez vos restes pour plus tard. Le pain sec devient de la succulente chapelure et les macaronis de la veille feront une merveilleuse salade de pâtes le lendemain.

Avec ces quelques petites astuces du quotidien, vous participerez à votre niveau à limiter votre impact sur l'environnement.

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