50,7°C : nouveau record de chaleur en Australie-Occidentale !

2021 fait partie des cinq années les plus chaudes jamais enregistrées. Mais 2022 s'annonce étouffant : l'Australie ouvre le bal des records de chaleur avec 50,7°C enregistrée ce jeudi 13 janvier dernier.

Australie
Trois stations météo ont relevé des températures supérieures à 50°C ce jeudi 13 janvier 2022 en Australie-Occidentale.


Température maximale enregistrée ce jeudi 13 janvier 2022 à Onslow en Australie-Occidentale : 50,7°C. Selon le Bureau de météorologie de l'Etat australien : "C'est la température la plus chaude jamais enregistrée en Australie depuis 62 ans". En effet, cette même température avait déjà été enregistrée en janvier 1960 dans le hameau d'Oodnadatta, en Australie-Méridionale.

C'est aussi la température la plus élevée jamais enregistrée dans l'hémisphère sud ainsi qu'un record mondial pour un mois de janvier. Trois stations météo d'Australie-Occidentale ont enregistrées des températures supérieures à 50°C : les deux communes de Mardie et Roebourne ont suffoqué aussi sous 50,5°C. Alors que les moyennes saisonnières de la région tournent aux alentours de 36,5°C.

Idem dans le sud du pays, avec 49°C relevé à Tarcoola et 18,9°C à Port Augusta en cette mi-janvier. Ces températures caniculaires sont causées par l'absence d'orage, ce qui permet l'accumulation de l'air chaud, a expliqué Luke Huntington du Bureau de météorologie du pays. Un record qui risque de devenir de plus en plus habituel à cause du réchauffement climatique.

L'Australie est tristement habituée aux très fortes chaleurs et aux incendies. Le pays se remet d'ailleurs d'un incendie qui a brûlé près de 6 000 hectares de terre près de Margaret River le mois dernier. Des phénomènes météo qui risquent de se renouveler au moins tous les 5 ans si l'on ne limite pas le réchauffement climatique à +1,5°C.

Les épisodes de très forte chaleur ne touchent pas que l'île-continent mais aussi l'Amérique du Sud. L'Argentine est particulièrement touchée. Ces derniers jours, il a fait plus de 40°C et même 41°C relevé ce vendredi à Buenos Aires, la capitale. Le directeur du Conseil du climat, Martin Rice affirme que ces records prouvent l'impact des combustions du charbon, pétrole et du gaz.

Des températures suffocantes qui ont des "conséquences catastrophiques mortelles : "Les vagues de chaleur tuent silencieusement, elles causent plus de décès que tout autre événement météorologique extrême", prévient-il.

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