Bilan de l'hiver 2021-2022 en France : de la douceur et du soleil !
C'est l'heure du bilan ! L'hiver météorologique, de décembre à février, s'est révélé globalement assez doux et ensoleillé sur la France en raison des nombreuses périodes anticycloniques. La neige ne s'est quasiment jamais invitée en plaine...
C'est déjà l'heure du bilan pour l'hiver météorologique 2021-2022 en France ! Pour rappel, l'hiver météorologique s'est achevé le 28 février dernier, pour laisser place au printemps météorologique qui a débuté le 1er mars (il commencera officiellement sur le calendrier le 20 mars prochain).
D'une façon générale, cet hiver restera assez amer pour les amateurs de froid et de neige. Les températures ont été globalement supérieures aux normales de saison, de même que l'ensoleillement. La pluviométrie est plus contrastée, mais la neige est restée bien rare, sauf en montagne.
Un hiver très doux au nord
Selon les chiffres de Météo-France, l'excédent thermique pour l'ensemble de la période décembre-janvier-février s'élève à +1,2°C sur la France. Sur une grande moitié nord du pays, cet excédent dépasse les +1,5°C, et même les +2°C le long des frontières du nord, entre Strasbourg et Lille.
Les périodes de douceur ont été nombreuses tout au long de l'hiver, avec un pic particulièrement marqué au moment des fêtes de fin d'année. La fin d'année 2021 a été la plus chaude jamais observée en France, avec un indicateur thermique national de 10,7°C. On avait par exemple relevé jusqu'à 21°C à Nîmes le 29 décembre.
L'ensoleillement affiche également un excédent, en particulier sur le sud du pays. La récurrence de situations anticycloniques a favorisé les jours de grisaille au nord et les journées ensoleillées au sud. Cet ensoleillement affiche un excédent de 20 à 40%, en particulier sur la Corse et autour du Massif-Central. L'ensoleillement est également légèrement excédentaire sur le nord-est, en revanche il est 10 à 20% déficitaire sur la Bretagne.
Quasiment pas de neige en plaine
Malgré la succession de longues périodes anticycloniques, des périodes plus perturbées ont également eu lieu, apportant leurs lots de précipitations. D'une manière générale, les chiffres de pluviométrie montrent un déficit de l'ordre de 10% sur la France cet hiver.
Ce déficit est particulièrement marqué au nord sur la Bretagne, les Pays-de-la-Loire et la plaine d'Alsace. Au sud-est, cet hiver se classe parmi les dix hivers les plus secs sur la période 1959-2022. On a observé moins de dix jours de pluie sur une grande partie de l'arc méditerranéen. Une situation assez inconfortable pourrait se profiler cet été en cas de printemps sec...
Dans le sud-ouest, en revanche, la pluviométrie a été plutôt excédentaire, de l'ordre de +20%. Des crues importantes ont eu lieu début janvier avec des records de précipitations le long de la chaîne pyrénéenne.
Enfin, les conditions souvent anticycloniques et douces n'ont pas été propices aux chutes de neige. Les flocons se sont rarement invités en plaine, voire même jamais si on quitte les régions du nord-est. En montagne, le début d'hiver a été marqué par des chutes de neige assez conséquentes, avant une situation plus contrastée par la suite.