Alerte, planète en danger ! Comment limiter le réchauffement climatique ?
Le rapport du GIEC publié ce lundi 20 mars 2023 est certes alarmant. Mais selon les experts, il reste encore de l'espoir pour sauver la planète. Pour cela, ils préconisent des solutions à mettre en place sans plus tarder...
La bonne nouvelle de ce rapport sorti lundi dernier est qu'il n'est pas trop tard pour sauver la planète. Pour cela, les experts du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) proposent plusieurs solutions afin de limiter, mais aussi de s'adapter, aux conséquences du dérèglement climatique.
Cette synthèse des 9 années de travaux menés par le GIEC sur le climat est un "guide pratique pour désamorcer la bombe à retardement climatique". Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, le compare même à un "guide de survie pour l'humanité". Car avant toute chose, le rapport rappelle que "le changement climatique est une menace pour le bien-être humain et la santé de la planète"...
Le changement c'est maintenant
"Nous n'avons jamais été aussi bien équipés pour relever le défi climatique. (...) Nous devons dès maintenant passer à la vitesse supérieure en matière d'action climatique", rapporte Antonio Guterres lors de la présentation du dernier rapport. Les auteurs révèlent que le changement climatique est causé "sans doute possible" par les activités humaines.
Pour inverser la tendance, il ne faut plus attendre et agir dès maintenant car selon les experts "il existe une fenêtre d’opportunité qui est en train de se refermer rapidement pour sécuriser un futur viable et soutenable pour tous". Pour cela les auteurs préconisent des solutions "d'atténuation et d'adaptation urgentes, efficaces et équitables".
Vélo, marche, éolienne et énergie solaire
Les secteurs de l'énergie et des transports doivent être améliorés. Le GIEC demande la "réduction substantielle de l'utilisation globale des combustibles fossiles" (principale cause du réchauffement climatique) et la construction de bâtiments moins énergivores. À la place, les experts demandent une diversification de la production d'électricité : énergie solaire ou encore éolienne.
"Les biocarburants durables, l'hydrogène à faibles émissions et les dérivés (y compris l'ammoniac et les carburants synthétiques) peuvent contribuer à l'atténuation des émissions de CO2" dans le domaine des transports maritime, terrestre ou encore de l'aviation écrit le GIEC, même s'ils méritent d'être encore améliorés, comme le rappelle BFMTV.
Les scientifiques de l'ONU préfèrent la voiture électriques au moteur thermique. Et recommandent d'aménager les territoires urbains pour réduire les distances travail/logement et de soutenir le développement des transports en commun, le vélo et la marche.
Alimentation végétale souhaitable
Parmi les recommandations du GIEC, il y a la réduction du gaspillage alimentaire et du gaspillage de l'eau. Dans un précédent rapport de 2019, les scientifiques soutenaient déjà l'idée d'une alimentation végétale pauvre en viande. Les auteurs suggèrent cette année de transiter vers des régimes alimentaires "soutenables" afin de libérer des terrains destinés à la reforestation.
Par ailleurs, au delà de la reforestation, le GIEC priorisent la réduction de la déforestation dans les régions tropicales et notamment l'Amazonie. Ainsi qu'un plan en trois actions pour les forêts : la conservation, l'amélioration de la gestion et la restauration.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, alerte : "chaque pays doit faire partie de la solution", car "en exigeant que les autres agissent en premier, on s'assure que l'humanité arrive en dernier".